Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de Stephanus
10 janvier 2010

Planète en danger. Qu'attendons-nous pour agir et contribuer à changer les choses ?

Il m’apparaît important d’aborder deux sujets qui ont émaillé l’actualité internationale ces derniers jours, et qui me font dire que notre planète marche sur la tête.

Je viens en effet d’apprendre que la Chine avait annoncé que son programme d'enrichissement de l'uranium était entré dans sa phase finale, et qu'elle était sur le point de fabriquer des armes à partir de plutonium. Je n’arrive toujours pas à comprendre qu’on ait pu laisser cette dictature développer une telle puissance militaire. Comment mettre fin à cette menace qui se profile en Orient, et que Claude François avait très justement désignée par l’expression visionnaire et imagée « péril jaune » ? Faudra-t-il une fois de plus recourir à la force pour arrêter cette escalade, comme le firent jadis les américains en frappant l’empire du Milieu, avec les tragiques bombardements d’Hiroshima et Nagasaki ? N’ont-ils pas tiré les enseignements du passé ? Je vais vraiment finir par croire que ces gens portent en eux la fourberie, comme un gène dont ils ne pourraient se défaire. Quelles que soient les décisions prises par la communauté internationale pour sévir face à cet affront, j’ai d’ores et déjà quelques idées d’actions à mener localement : pour ce qui me concerne, j’ai fermement décidé de boycotter les restaurants asiatiques de la cité mancelle, et je vais même pousser mon action plus loin, en arrêtant d’acheter du riz en grande surface, avec l’espoir que nous serons bientôt des millions à le faire afin d’asphyxier économiquement la patrie de Mao, et de les contraindre à stopper leur machination diabolique. Pour ma part, je commence mes opérations de boycott à partir de demain. Je souhaitais débuter cette action dès ce soir, mais il me reste une boîte Tupperware de riz cantonais que je dois absolument finir, d’autant que je n’ai pas grand chose d’autre à me mettre sous la dent.

Le deuxième sujet ayant capté mon attention est la situation politique et sociale au Gabon. Et pour le coup, je dois dire que je suis vraiment interloqué et révolté. Voilà un pays à qui l’on a donné son indépendance, un pays démocratique, qui dispose de ressources naturelles abondantes, et qui est pourtant au bord de la guerre civile suite à l’élection présidentielle dont les résultats sont contestés par une partie de l’opposition. A priori, des heurts assez violents se sont produits dans la région de Yamoussoukro, et la situation resterait explosive. Que des noirs s’étripent entre eux, cela n’est pas nouveau, et ne nous étonne plus. Si je n’avais pas peur de choquer, je dirais même que ces pratiques sont inscrites dans leur patrimoine culturel : de tous temps, les Africains ont été adeptes du règlement de leurs conflits par la violence, comme nous le montre Hergé dans Tintin au Congo. Si c’est de cette manière là qu’ils pensent pouvoir résoudre leurs problèmes, nous n’avons pas à les juger, sous peine de nous rendre coupable d’ingérence dans les affaires gabonaises. Mais là ou je suis dérangé et peiné c’est que, d’après les médias présents sur place, il semblerait que certains noirs – très certainement ivres de bière et de liqueur de noix de coco – s’en seraient pris à la communauté française. Or je tiens à rappeler que tous les candidats à l’élection présidentielle du Gabon étaient noirs, et qu’en aucun cas, les Français n’ont à être mêlés à leurs querelles de tribus ! Je suis révolté par autant de racisme, surtout quand il prend une dimension aussi violente. Une fois encore, je n’attendrai pas les sanctions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour me faire mon opinion : j’ai pris la ferme décision d’arrêter dès aujourd’hui de manger créole, et j’ai d’ailleurs jeté à la poubelle tous les sachets d’épices qu’une collègue m’avait ramenés de l’Île de la Réunion.

Pour résumer, j’essaie à l’échelon local de manifester mon sentiment de protestation vis-à-vis de faits qui ont lieu à l’autre bout de la Terre. Et même si certains d’entre vous trouveront inutiles et vains ces petits gestes, je continue sincèrement à espérer que ceux-ci peuvent s’avérer payants, s’ils se multiplient. Je suis sans doute un doux rêveur, un idéaliste, bref un Jean Valjean des temps modernes, mais je le clame haut et fort : oui, je crois à l’efficacité des actions collectives, et je suis certain que si nous étions des milliers, que dis-je, des millions à mettre en œuvre les mesures de rétorsion que je vous ai proposées, nous pourrions faire plier les puissants, faire reculer la violence, et contribuer à l’avènement d’un monde meilleur.

Dans quel journal pourrais-je publier un article exhortant nos concitoyens à rejoindre mon combat, en renonçant aux beignets de crevettes et aux accras de morue ?

Publicité
Publicité
Commentaires
Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité