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Le petit monde de Stephanus
15 juin 2011

Expulsions de migrants clandestins. Ne faut-il pas aller beaucoup plus loin ?

Je suppose que, comme tout bon Français qui regarde religieusement le journal de TF1, vous n’avez pas pu échapper aux images des ressortissants étrangers expulsés manu militari de campements clandestins en Seine-Saint-Denis (93).

Comme cela était prévisible, la polémique a fait rage après l’intervention musclée des forces de l’ordre et des bulldozers, et certains hommes politiques sont même allés jusqu’à critiquer le ministre de l’immigration, ce que je trouve particulièrement inacceptable à plusieurs titres.

Premièrement, il me semble bien malvenu de remettre en cause ce que décide un ministre : en effet, ces personnes sont des élus du peuple et sont donc, à ce titre, représentants de l’opinion des citoyens. Or le fonctionnement de la démocratie a un prix, celui du respect des choix majoritaires (je ne comprends pas forcément la phrase précédente, mais je l’ai lue récemment dans un discours du sémillant Frédéric Lefebvre, ce magnifique Adonis dont la coiffure rappelle d’Artagnan, mais dont la corpulence et le visage rappelleraient plutôt Portos au lendemain d’une bonne partouze).

Deuxièmement, je trouve que les mots utilisés pour critiquer le ministre ont été particulièrement durs, notamment envers quelqu’un qui s’est illustré depuis plusieurs années par sa droiture et sa loyauté.

Troisièmement, enfin, il me paraît plus que douteux de porter insulte à la personne de M. Besson, qui a su faire preuve de son talent, tant en matière de politique intérieure qu’en matière de réalisation et de production de films (la trilogie Taxi en est un exemple concret et incontestable).

Je suis donc assurément de ceux qui soutiennent cette action, certes virile, mais qui me semblait nécessaire, notamment au regard des agressions quotidiennes que subissaient les citoyens habitant à proximité de ces campements illégaux (certains de ces migrants poussant même le vice jusqu’à sortir de leurs taudis pour aller à la boulangerie, prouvant bien qu’ils sont là pour voler le pain des Français).

En outre, j’ai vu en couverture de l’excellent quotidien d’opinion Ouest-France, que l’un des migrants expulsés portait un gilet de marque Liberto. À l’arrière plan de la photographie, on distingue même un enfant qui chausse une paire d’Adidas (modèle « Ilie Nastase »). Et certains communistes bien-pensants voudraient que l’on plaigne ces gens-là, alors que des millions d’Africains n’ont même pas de quoi acheter un slip pour couvrir leur sexe gargantuesque ?

Par ailleurs, j’ai cru comprendre que ces individus en situation irrégulière étaient originaires d’Afghanistan, et qu’ils auraient quitté leur pays natal au motif que celui-ci est en guerre. Je trouve cet argument un peu facile. Nos grands-parents ont vécu dans un pays en guerre, il y a soixante-dix ans de cela. Est-ce pour autant qu’ils sont allés se réfugier ailleurs ? Non !

Bien entendu, certains ont fait exception à la règle : mes aïeux, par exemple, ont passé quelques mois en Allemagne, dans les années quarante. Mais c’était uniquement dans un but touristique, grand-papa étant à cette époque mordu d’architecture baroque. À part ces quelques cas isolés, la plupart des Français qui ont connu les tourmentes des conflits mondiaux ne se sont pas servis de ce prétexte pour fuir comme des pleutres.

Et puis, entre nous, ce n’est quand-même pas de notre faute si l’Afghanistan est à feu et à sang, saperlipopette ! Alors qu’ils rentrent chez eux pour régler tranquillement leurs différends autour d’un thé à la menthe et d’un narguilé, au lieu de venir défigurer nos belles forêts. Car, vous avez dû vous en rendre compte, les masures de fortune installées dans la jungle étaient particulièrement disgracieuses. Comment peut-on avoir de tels goûts de chiottes ? Et d’ailleurs, en parlant de chiottes, qui nous dit que ces gens là ne déféquaient pas derrière les arbres, comme de vulgaires clochards avinés ?

Je n’ai donc qu’une chose à dire : merci M. Besson, pour votre courage, qui est votre qualité première. Continuez à nous faire rêver avec vos films empreints de simplicité, de poésie, de moteurs à huit cylindres et de prostituées rousses, mais restez ferme en politique. L’avenir de notre beau pays, qui a vu naître Vauban, Drieu la Rochelle, Clémenceau, Wagner et Papon, est entre vos mains.

J’ai d’ailleurs une petite idée pour vous faciliter la tâche.

Il s’agirait d’instaurer le port d’un signe distinctif (type étoffe en forme de losange) que les étrangers auraient obligation d’arborer sur leur veston, afin de les identifier en un seul coup d’œil. Il serait même possible de mettre en place un code des couleurs, permettant de connaître la nationalité de l’individu, et donc d’appréhender les risques encourus. Par exemple, un losange jaune signifierait que vous êtes en présence d’un Chinois, individu qui maîtrise donc certainement le karaté. Un losange rouge indiquerait un Indien, avec par conséquent, un risque certain de coup de tomawak, etc.

Le vote d’un tel projet de loi doit-il nécessairement passer au préalable par une modification de la Constitution ?

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  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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