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Le petit monde de Stephanus
10 mars 2011

Jeunesse dépravée. Comment lutter contre la drogue, ce fléau moderne qui avilit nos jeunes ?

C’est une fois de plus le dépit qui me fait prendre la plume aujourd’hui, tant j’ai été consterné par ce que j’ai vu en fin de journée, et auquel j’aurais préféré ne jamais assister.

Pour rentrer du travail, j’ai pris le métro, ma voiture étant en réparation au garage pour plusieurs jours. Je n’étais pas forcément rassuré à l’idée d’emprunter ce mode de transport, étant donné tous les faits divers sordides qui émaillent les pages de nos quotidiens régionaux. Mais n’ayant pas d’autre choix, je m’y suis résolu, en ayant pris soin au préalable de me munir d’une bombe anti-agression, dans le cas de figure où un passager mal intentionné et/ou mal rasé se montrerait menaçant vis-à-vis de moi.

C’est donc la peur au ventre que j’ai pénétré dans la rame, constatant au passage que celle-ci grouillait de jeunes gens qui parlaient excessivement fort. Au cours du trajet, j’ai méthodiquement scruté certains d’entre eux, prenant ainsi conscience du fossé abyssal qui existe entre la jeunesse de la fin du XXème et celle du début du XXIème siècle.

De mon temps, les jeunes gens étaient vêtus d’une manière décente : on portait des chaussures cirées, des pantalons repassés, et des petits pull-overs en laine d’agneau, de marque Benetton pour ceux qui avaient la chance d’avoir des parents fortunés, ou de marque Eurodif pour ceux qui avaient la chance d’avoir des parents communistes. Aujourd’hui, on ne croise plus que des demi-sauvages, affublés de survêtements et de sweat-shirts à capuches, comme un clin d’œil répugnant à Youssouf Fofana, ce jeune Chinois auteur de plusieurs crimes crapuleux dans la région de Narbonne (11).

Dans les années 80, les jeunes femmes avaient une hygiène bucco-dentaire irréprochable, allant même jusqu’à supporter des appareils qui certes, les rendaient disgracieuses, mais qui assuraient à leur dentition un avenir radieux. Aujourd’hui, les adolescentes mâchent du chewing-gum à longueur de journée, et fument tellement de tabac qu’elles ont les dents jaunes et une haleine de castor malade dès le milieu de la matinée, heure à laquelle elles ont déjà consommé la moitié de leur paquet de Lucky Strike light.

Lorsque j’étais jeune, les premiers émois amoureux naissaient à l’abri des regards, et l’on conservait une certaine pudeur en public, ne dévoilant son intimité qu’en présence exclusive de l’être aimé. De nos jours, des jeunes femmes à la pilosité pubienne à peine naissante portent des pantalons taille basse, laissant ainsi dépasser ostensiblement leur string, dont la ficelle cisaille le trou au fumet douteux qui prend place entre leurs deux fesses flasques, tel un fil découpant une motte de beurre légèrement ramollie par le soleil. Quant aux garçons, ils parlent bruyamment de leurs exploits masturbatoires, et se massent les parties génitales en public et sans honte, en une parade nuptiale ridicule et de très mauvais goût.

Enfin, le plus triste, c’est toute cette violence qui caractérise la jeunesse d’aujourd’hui. À mon époque, on avait le sens du civisme, on savait prendre soin de son prochain et les personnes âgées étaient le centre de toutes les attentions. Ainsi il n’était pas rare de voir un jeune garçon ou une jeune femme aider une mamie à traverser la rue, y compris en dehors des passages protégés. Aujourd’hui, on n’aide plus les mamies, on les kidnappe et on les viole dans des caves, lieux humides où elles attrapent des rhumatismes (sans parler d’énormes douleurs au rectum).

Sans vouloir jouer au « vieux con », qui nous balance l’éternel refrain du « c’était mieux avant », je tiens néanmoins à vous faire part de ma répugnance vis-à-vis du désœuvrement de cette jeunesse. Pour autant, il serait vain de critiquer les conséquences sans s’attaquer aux causes. Ces jeunes décadents, violents, fainéants et malodorants, sont certes le fruit d’une éducation trop laxiste et empreinte de dogmes soixante-huitards, mais je pense que le principal facteur ayant déterminé l’avènement de cette jeunesse merdeusereste avant tout l’usage massif de drogues, qui les pousse dans les bras du vice et les éloigne de la vertu. Et tout comme moi, vous n’êtes pas sans savoir que la drogue est essentiellement cultivée dans les pays chauds de type Colombie ou Maroc.

Je souhaiterais donc lancer une grande campagne de boycott des voyages dans ces pays chauds, et promouvoir parallèlement des séjours dans les pays nordiques, où les jeunes ont su rester simples et hygiéniques, comme en témoignent la couleur de leurs dents et l’odeur de leur entrecuisse.

Je cherche une association ou un parti politique qui serait prêt à me soutenir dans le cadre de ce combat. Où puis-je espérer trouver une structure en phase avec mes valeurs ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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