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Le petit monde de Stephanus
7 octobre 2013

Musique virile. Quels sont les groupes de référence à découvrir absolument ?

Après une semaine particulièrement éprouvante, au cours de laquelle j’ai – une fois de plus – passé mon temps à me poser des questions sur ma sexualité, j’ai pris la ferme décision de ne plus me laisser entraîner dans ce genre de dilemme.

J’ai sans doute été pris d’égarement lorsque j’ai cru succomber aux charmes de Stan, ce grand black au corps d’Apollon rencontré il y a un peu moins de dix jours. Je ne peux nier avoir été troublé par la présence de ce mâle venu d’un ancien pays de l’Afrique Occidentale Française (AOF), mais à mon avis il faut mettre cela sur le compte de la fatigue et d’une instabilité psycho-émotionnelle liée à un manque de sexe.

Que les choses soient claires : contrairement à mon géniteur, je ne suis pas homophobe. Je respecte les tantouzes autant que tout autre humain. Ce qui compte – au fond – ce n’est pas la nature du trou dans lequel un homme introduit – au fond également – sa teube, mais bien la qualité intrinsèque de l’homme en question. Nous sommes tous frères et égaux en droits, que nous soyons gays, hétérosexuels, bisexuels, asexuels, adeptes du sadomasochisme, japonais, que sais-je encore... Il ne me viendrait jamais à l’idée de juger quelqu’un en me basant sur ses pratiques sexuelles. Je tiens d’ailleurs à vous indiquer que certains de mes amis sont ouvertement fans de Véronique Sanson ou de Pascal Obispo.

Pour ce qui me concerne, j’ai certes pu ressentir un certain désir devant le dénommé Stan, et cet épisode troublant est peut-être à mettre en superposition avec d’autres manifestations d’hypothétiques penchants homosexuels que j’ai pu vous narrer par le passé : l’anecdote du pommeau de douche ayant effleuré ma rondelle, le doigt dans le fondement que m’avait infligé l’une de mes maîtresses, sans oublier l’épisode des saucisses Herta (après mûre réflexion, je me demande si je n’avais pas volontairement omis de vous narrer cette dernière anecdote).

Pour autant, j’ai la plus intime conviction profonde qu’au cœur de mon for intérieur de moi-même, je ne suis pas de ce bord là. J’ai donc pris la ferme décision d’affirmer pour de bon mon hétérosexualité et de tout faire pour éviter à l’avenir de me retrouver dans des situations de doute qui pourraient me déstabiliser. Je pense que la meilleure manière serait de m’immerger dans un environnement empreint de virilité à toute épreuve.

Pour me motiver et atteindre mes objectifs, j’ai souvent tendance à inventer des techniques qui, à l’instar d’un tango ou d’une bossa-nova, se déclinent en trois temps. Ainsi, j’avais déjà eu l’occasion de vous détailler « la règle des trois D » (Décontraction – Détermination – Défloraison), méthode de séduction quasi-imparable pour aller fourrer de la donzelle.

Pour ce qui est de la problématique du jour, j’ai imaginé une nouvelle technique, que j’appellerai sobrement « Objectif trois M », et que je détaillerai comme suit :

1) Musculation,

2) Moto,

3) Métal.

 

Je ne m’étendrai pas trop longtemps sur le point numéro un. Il me semble en effet superflu de s’escrimer à démontrer qu’on ne peut trouver lieu plus viril qu’une salle de musculation, ce temple de l’hétérosexualité et de la testostérone, où de jeunes hommes bodybuildés et moulés dans des tenues saillantes et fluorescentes s’adonnent à des activités saines, qui développent à la fois les muscles et l’esprit. Je suis donc allé dès ce soir m’inscrire au club de fitness qui jouxte l’université du Mans (72).

En ce qui concerne le point numéro deux, je pense que vous aurez également compris la nature de mon propos : qu’y a-t-il de plus viril qu’un homme casqué habillé de cuir et de bottes, montant une puissante machine aux couleurs vives, comme l’on chevaucherait une femme docile et apprivoisée ? J’envisage donc, dans les meilleurs délais, de passer mon permis moto.

Enfin, il m’apparaît évident que le rejet définitif de tout désir homosexuel doit passer par une imprégnation de culture musicale franchement virile. En l’occurrence, le métal représente à mes yeux LE genre qui saura éloigner de moi toute envie d’aller me faire tringler par l’un de mes congénères. À plusieurs reprises, je vous avais fait part de mon dégoût à l’endroit de ce type de musique, que je jugeais à l’époque franchement barbare et inaudible. Mais je suis prêt à revenir sur mes positions, car c’est l’intégrité de mon rectum qui est aujourd’hui en jeu. On m’a souvent reproché d’avoir « des goûts musicaux de fiotte » (sic), et je crains fort que continuer à écouter Mylène Farmer ou Les Enfoirés ne finisse par me pousser dans les bras de Sodome. Je suis donc prêt à faire une croix sur ces artistes et à me mettre à écouter des albums plus durs, mais je sais qu’il me faudra commencer progressivement, pour éviter qu’un contraste trop important n’engendre une réaction de rejet.

Serait-il judicieux que je débute cette initiation musicale par l’achat d’un disque compact (CD) de Bryan Adams ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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