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Le petit monde de Stephanus
18 octobre 2013

Projet de voyage à Sydney. Quelle compagnie aérienne fiable et bon marché devrais-je choisir ?

Mercredi soir, après avoir bu quelques verres de muscat de Rivesaltes (66) pour fêter l’approche du week-end, j’ai entendu des bruits sourds provenant de l’extérieur de mon appartement.

Me rendant sur mon balcon, j’ai constaté que ces pulsations correspondaient au rythme d’une musique dite « techno », dont la source semblait localisée dans un bâtiment situé sur le campus universitaire qui jouxte mon immeuble. Considérant qu’il devait s’agir de l’animation sonore d’une soirée étudiante, je me suis mis en tête de m’inviter aux festivités, avec pour objectif de rentrer chez moi accompagné d’une ou plusieurs demoiselle(s) qui serai(en)t d’accord pour prolonger la soirée dans mon appartement (voire dans mon lit).

C’est donc grimé en jeune (chaussures « bateau », bermuda, chemisette à carreaux) que je me suis rendu devant le bâtiment où la fête battait son plein, et duquel s’échappaient des cris hystériques, qui traduisaient l’intensité de la soirée. L’entrée était libre, et c’est après une fouille réalisée par un colosse antillais que j’ai pu sans difficulté pénétrer dans la salle et me diriger vers le comptoir, derrière lequel de jeunes femmes déguisées en tahitiennes servaient des cocktails pour des prix modiques.

La musique était assez entraînante, et j’ai rapidement ressenti le besoin d’aller « faire chauffer mes semelles » sur la piste de danse. Après une chorégraphie endiablée exécutée sur un morceau de musique africaine intitulé Macarena, j’ai enchanté le public en m’essayant à un Moonwalk sur un tube du célèbre Jimmy Cliff, et j’ai fini par danser un rock endiablé rythmé par la voix de Michel Sardou sur La Java de Broadway. La danse étant un fabuleux vecteur de socialisation, je me suis fait inviter à boire un coup par un jeune étudiant prénommé Jean-Baptiste, qui semblait avoir beaucoup apprécié mes talents. Il m’a introduit auprès de son groupe d’amis, parmi lesquels j’ai immédiatement remarqué Jennifer, une magnifique blonde dont la poitrine rondelette était ornée de tétons outrageusement pointés vers l’avant, qui constituaient un véritable appel au sexe et à la débauche.

Ne dérogeant pas à ma technique habituelle, j’ai payé plusieurs verres à la demoiselle, et alors que la soirée semblait tirer sur sa fin et que quelques garçons – sûrement encore vierges – vomissaient sur le parterre de fleurs attenant au bâtiment, nous nous sommes éclipsés. J’avais la ferme intention de montrer à Jennifer la supériorité des quadragénaires sur les jeunes étudiants en matière de sexualité.

Certains jugeront sans doute cette affirmation hautaine et hâtive. Pourtant, je peux vous dire que celle-ci est étayée par les témoignages concordants de plusieurs femmes que j’ai pu trousser par le passé, et qui m’ont avoué qu’elles préféraient se prendre une bonne pétée par un quadragénaire brutal, plutôt qu’un petit coup sans dynamisme par un étudiant timide. Par ailleurs, des statistiques tirées d’études scientifiques sérieuses indiquent que plus de deux tiers des Européens de moins de trente ans en âge de forniquer ne sont pas foutus de localiser le clitoris d’une femme. Sans vouloir faire de caricature outrancière, j’aurais tendance à dire que les jeunes sont aussi incapables au lit qu’ils sont improductifs au travail, mais je vous propose de clore la polémique, et de « revenir à nos moutons » (expression populaire à connotation ovine extrêmement bien choisie, au regard de la toison frisottée qui ornait le pubis de ma jeune partenaire, mais je brûle encore les étapes).

J’ai donc ramené Jennifer chez moi, et je n’ai pas attendu que nous ayons atteint ma chambre pour déshabiller la jeunette, puis je me suis adonné à un cunnilingus en me bouchant le nez, étant donné que je ne supporte ni le goût ni l’odeur des entrejambes féminins.

Après ce passage barbant mais néanmoins obligatoire, je me suis introduit en elle et – pour employer une expression qui nous vient de Côte d’Ivoire – je l’ai « limée » pendant cinq (voire six) minutes au cours desquelles la petiote semblait frétiller comme une crevette sous mes coups de bassin, en poussant des petits cris qui ressemblaient à des piaillements de colibri, jusqu’à ce que je défaille, parcouru par un violent orgasme.

Exténuée mais peu farouche, Jennifer s’est relevée, a allumé une cigarette, puis s’est essuyé le minou avec la chemise qui trônait sur le canapé, avant de se rhabiller prestement en m’expliquant qu’elle partait dès le lendemain pour Sydney, où elle va passer une année pour parfaire sa maîtrise de l’anglais. Elle a alors quitté mon appartement, non sans avoir déposé un baiser sur le bout de mon sexe, comme une manière de rendre hommage à ce puissant organe.

Depuis, je ne cesse de penser à elle et je n’exclus pas de la rejoindre pour passer une semaine de vacances en sa compagnie. Toutefois, en cette période où les catastrophes aériennes sont légions, je ne souhaite pas choisir n’importe quel vol. Quelle compagnie aérienne puis-je contacter pour effectuer un voyage entre Paris (75) et Sydney ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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