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Le petit monde de Stephanus
7 avril 2014

Travaux manuels. Quelles sont les marques de colles performantes et durables ?

Comme vous le savez, j’avais décidé de ne plus prendre à cœur mes déboires sentimentaux et de me consacrer à des problèmes plus importants, comme par exemple le cours du CAC 40. Bien entendu, cela ne devait pas m’empêcher, tel un fauve à l’affût, de bondir sur une proie potentielle lorsque j’en aurais l’occasion. En l’occurrence, l’opportunité s’est présentée ce week-end, et je dois vous avouer que j’ai passé un sacré bon moment !

Il y avait bien longtemps que je n’étais pas allé en discothèque. J’avais fini par me lasser de ces lieux aux portes desquels des physionomistes au teint hâlé vous refoulent au motif que vous ne portez pas un jean slim et que vous n’avez pas une coiffure d’homosexuel, où l’odeur de sueur se mélange aux effluves de sexes juvéniles en un cocktail peu ragoûtant qui doit s’approcher du fumet du sexe de Françoise Laborde après un trois mille mètres steeple, et où les serveuses peu aimables – mais néanmoins bandantes – vous servent des verres minuscules et imbuvables.

Pourtant, après une semaine de travail éreintante, j’ai ressenti le besoin de me détendre, et j’ai donc souhaité tester une boîte de nuit mancelle.

Samedi soir, sur les coups de vingt-trois heures, je me suis donc rendu dans un établissement huppé de la préfecture sarthoise. Ayant calqué ma tenue vestimentaire sur celle de Patrick Devedjian, ce néo-crooner des beaux quartiers dont la moindre apparition sur le petit écran humecte le slip des jeunes salopes des Hauts-de-Seine (92), j’ai pu sans aucun encombre avoir accès à ce lieu festif, au sein duquel était organisée une soirée sur le thème – plutôt original – du « tee-shirt mouillé », le concept étant d’élire la donzelle dont le poitrail serait le plus excitant, une fois son haut détrempé. Les candidates, toutes plutôt jolies, passaient chacune leur tour sur un podium, vêtues d’un haut de couleur claire qu’elles mouillaient abondamment pour le rendre transparent et offrir ainsi à la vue du public une nudité artificielle. Je ne puis vous cacher que ces tétons qui pointaient par douzaines, tels des patelles sur les rochers de la grande plage de Saint-Lunaire (35), m’excitaient au plus haut point.

Au final, ce fut une jolie blonde qui remporta le concours, et je remarquai au passage la déception qui ornait le visage de sa principale concurrente, une jeune femme dont la couleur semblait indiquer qu’elle venait de Bamako.

Considérant l’avantage que je pourrais tirer de cette situation, j’ai alpagué la belle plante à la descente du podium, pour la féliciter et lui assurer qu’elle aurait mérité le premier prix. Flattée par ce compliment, elle a accepté de boire un verre avec moi. Comme à mon habitude, j’ai légèrement travesti la réalité de mon existence, prétendant que j’étais grand reporter pour un journal, qu’il m’arrivait fréquemment de voyager en Afrique, et que j’étais fan de tam-tam et de guimbarde. Je ponctuais mes propos d’éloges envers mon interlocutrice et ses nichons.

Une fois de plus, la tactique fut payante puisque deux heures plus tard, la jeune féline à la peau d’ébène était à quatre pattes dans mon lit, offrant à ma vue son postérieur rebondi que je caressais, tout en essayant – en vain – de lui introduire un doigt dans la rondelle.

Après ce coït court mais brutal, je me suis endormi et, lorsque j’ai repris mes esprits, ma muse d’un soir s’était évaporée. Mon premier réflexe fut, bien entendu, de vérifier qu’elle ne m’avait rien volé car, comme le dit la concierge de mon immeuble qui a un poster de Rudolf Hess et d’Éric Besson dans son salon : « on n’est jamais trop prudent avec ces gens-là ». Mais mes soupçons n’étaient pas fondés et j’ai eu le plaisir de retrouver mon portefeuille dans la poche de ma veste.

Me rendant alors aux toilettes, j’ai constaté que ma partenaire avait laissé traîner un poil sur la lunette des waters, et c’est à ce moment-là que m’est venue une idée lumineuse.

Je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de garder un souvenir de mes ébats amoureux. Or, plutôt que d’opter pour un journal intime dans lequel je consignerais mes impressions, j’ai pensé qu’il serait plus original de garder une preuve matérielle de mes ébats. Et c’est donc tout naturellement que m’est venue l’idée de constituer une collection de fragments pileux, que j’appellerais sobrement « poilier », sorte de document inspiré des herbiers, non pas l’immonde ville vendéenne, mais bien ces petits cahiers d’écolier entre les pages desquels l’on faisait sécher feuilles, fleurs et herbes diverses. Pour le coup, l’idée serait donc de remplacer ces végétaux par des poils pubiens de mes conquêtes, en ajoutant à côté une petite note en forme d’appréciation générale sur la qualité de la prestation.

Or, me voilà confronté à un petit problème d’ordre technique : j’ai essayé de coller le poil de foune de Véronique avec un bâtonnet U-HU, mais cela ne fonctionne pas. Quel type de produit devrais-je acheter pour obtenir un résultat satisfaisant ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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