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Le petit monde de Stephanus
1 juillet 2015

Activité sportive. Que choisir pour éviter des dommages corporels ?

Je ne m’appesantirai pas sur les raisons de mon mutisme prolongé.

Sachez juste que j’ai eu quelques soucis de santé qui m’ont affecté pendant cette longue période. En résumé j’ai été victime de problèmes intestinaux qui ont occupé le plus  clair de mon temps. Pour être plus précis, je me vidais jour et nuit sans contrôle, par le haut et par le bas. Et croyez-moi, il n’était pas forcément agréable d’avoir tantôt l’impression de chier par la bouche, tantôt la sensation de vomir par les fesses (même si l’on ne pourra nier que la consistance de ces déjections buccales et rectales n’était pas sans rappeler la  fluidité de certaines symphonies de Beethoven, et autres fugues de Vivaldi).

Mais passons sur ces détails peu ragoûtants.

Si je reviens vers vous ce soir, ce n’est pas pour vous importuner avec mes problèmes de fréquence de déjection d’autant que, sans vouloir insister, je suis dorénavant guéri et ne fais la « grosse commission » - également appelé « caca » - qu’une fois par jour, me rendant dès le saut du lit aux waters-closets pour y déposer deux étrons bien moulés, à la couleur se rapprochant de celles du Cacolac®, et au pH quasiment neutre.

Non, si je vous écris de nouveau, c’est pour avoir votre avis éclairé sur une question cruciale.

Posons le décor : depuis la semaine dernière, je me suis pris de passion pour l’athlétisme. Cette soudaine passion n’est pas étrangère à la médiatisation importante de ce sport, dans le cadre des futurs championnats du monde. Pour être plus précis, j’ai été littéralement subjugué par les formes de certaines athlètes. Ces poitrines et ses croupes majestueusement mises en  valeur par des tenues très moulantes ont occasionné nombre de raideurs au niveau du corps caverneux qui surplombe mes testicules, et que l’on désigne plus couramment par le terme « bite ». Ces excitations violentes et de plus en plus fréquentes m’ont ouvert les yeux : il fallait que je me mette à ce sport pour avoir l’occasion de côtoyer ces créatures aux formes félines dans l’espoir d’en trousser un – ou deux – dans les douches des vestiaires.

J’ai donc pris contact en début de semaine avec le club d’athlétisme de ma ville et me suis rendu à une séance d’entraînement hier soir afin de faire mes premières armes, avec excitation et appréhension. Excitation à l’idée de toucher enfin du bout du doigt – avant d’espérer toucher du bout de la queue – quelques sportives élancées. Mais appréhension car il faut bien avouer que je ne suis pas nécessairement quelqu’un de très athlétique, et je craignais donc que cette première séance ne se transforme en dernière séance, en dernière séquence (et bye bye les chocolats glacés).

Mon arrivée au stade m’a plutôt rassuré quant à la qualité des jeunes femmes en présence : les belles plantes qui se tenaient à mes côtés n’avaient rien à envier aux stars du sprint que j’avais eu l’occasion d’admirer à la télévision. Mon ardeur a toutefois été tempérée par la présence de jeunes hommes qui – si vous me passez l’expression – se la « pétaient à mort ». Ces Apollon de pacotille n’arrêtaient pas de plaisanter, se permettant des familiarités mal placées vis-à-vis de la gent féminine en présence.

J’ai bien senti qu’il me  faudrait puiser au plus profond de mes réserves physiques pour rivaliser avec ces petites merdes et tenter de me faire un nom dans ce club élitiste, où les vagins les plus moites semblaient promis à ceux qui couraient le plus vite et sautaient le plus haut.

Lorsque l’on m’a demandé si j’avais déjà pratiqué le saut à la perche, j’ai donc préféré mentir, prétendant que j’avais été champion régional universitaire de la discipline en région Franche-Comté. Le problème est que je n’ai pas pu me débiner lorsqu’un grand connard dénommé Killian m’a mis une perche dans la main en me demandant de réaliser un saut de démonstration pour faire admirer ma technique aux jeunes filles présentes.

J’étais totalement décontenancé par ce défi qui s’apparentait à un bizutage pervers, mais je n’ai pu me débiner, et j’ai donc tenté d’accomplir un saut qui, comme vous vous en  doutez, s’est terminé de manière catastrophique. Je ne pourrai vous décomposer la manière exacte dont s’est déroulée la prestation – d’autant que je ne me souviens pas de grand-chose – mais tout ce que je peux vous dire c’est que je me suis retrouvé allongé sur le dos, affalé comme une vieille merde à côté du tapis de réception, avec la perche entre les jambes.

Il est bien évident qu’après une telle humiliation, j’ai immédiatement mis fin à ma carrière d’athlète, et que j’ai quitté les lieux sans demander mon reste (après avoir bien entendu ôté l’extrémité de la perche de mon rectum).

Ma question est donc la suivante : connaîtriez-vous par hasard un sport pratiqué par des bonnasses, qui ne demanderait ni condition physique ni technique, et qui ne nécessiterait pas l’utilisation d’objets contondants, afin que je puisse maximiser mes chances de tirer un coup tout en minimisant les risques de m’élargir le fion ?

 

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Commentaires
S
vous êtes folle ? Vous vous êtes déjà pris un cerceau dans l'cul ?
G
le hoola-oup? (ça s'écrit comme ça?)<br /> <br /> <br /> <br /> Miss Grololo.
Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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