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Le petit monde de Stephanus
17 juillet 2012

Nouvel impair. Notre amour peut-il renaître malgré cet épisode regrettable ?

J’ai vécu un week-end chargé en évènements éprouvants, et j’aborderai présentement le cas « Michèle ».

Conformément à ce que nous avions prévu, j’ai retrouvé mon aimée dans le centre-ville de notre douce capitale bretonne, samedi après-midi. Nous avons scellé nos retrouvailles par un baiser passionné à forte connotation érotique, et je dirais même à la limite de l’obscène, nos langues s’entremêlant sensuellement tandis que de jeunes enfants passaient à côté de nous, les mains chargées de bonbons et de barbe à papa.

Après ce pur instant d’érotisme urbain, et afin d’échapper aux regards réprobateurs des personnes qui avaient observé la scène d’un air sévère, visiblement outrées par la bosse qui déformait ostensiblement mon entrejambe, nous nous sommes rendus à mon domicile.

J’étais fermement décidé à mettre en œuvre le plan que j’avais concocté pour lui remettre les idées en place, à savoir lui imposer une partie de jambes en l’air bien féroce, sans chichis, ni fioritures, ni préliminaires (qui ne sont de toutes façons pas ma tasse de thé, étant donné que j’ai toujours eu du mal à localiser le clitoris d’une femme, en particulier avec Michèle et ses cuisses dodues qui ont tendance à masquer son Mont de Vénus).

Pour me donner un peu de courage, j’ai ressenti le besoin de boire un peu d’alcool et avant d’entamer les hostilités, j’ai donc cru nécessaire de lui proposer un apéritif anisé. Pour ce qui me concerne, je dois avouer que j’ai légèrement surdosé le breuvage. De fait, après quelques gorgées, je me suis senti désinhibé et prêt à mettre le feu à la motte de ma partenaire, qu’elle le veuille ou non. Afin de la détendre elle aussi, et dans l’optique de préparer le terrain et de mieux faire passer « la pilule » (pour ne pas dire « ma bite »), je lui ai resservi un petit verre, et j’ai très vite remarqué que ses yeux commençaient à pétiller, traduisant une montée rapide en alcoolémie.

C’est alors que, l’esprit rendu hagard par la boisson, je n’ai pu éviter l’attaque portée par Michèle qui m’a pris par surprise : se jetant sur ma chaise, elle a arraché les boutons de mon pantalon, a relevé sa jupe, et s’est installée sur moi, frottant son bas-ventre contre le mien. Complètement pris de court et paniqué, j’ai senti que le désir aurait du mal à monter, et que mon phallus risquait de ne pas dépasser une dureté suffisante pour envisager de pénétrer une cavité semi-lubrifiée (comprenez : une chatte à moitié sèche).

Effectivement, au bout d’une petite dizaine de minutes, au cours desquelles Michèle a redoublé d’efforts pour tenter de résoudre ce problème de « saucisse molle » (je vous rappelle que je suis friand de métaphores poétiques), elle a dû se rendre à l’évidence et constater amèrement qu’elle n’arriverait pas à m’exciter.

Et c’est au moment où elle s’apprêtait, vexée, à quitter mes genoux pour se rhabiller, que l’incident est survenu : le ventre ballotté par les mouvements de va-et-vient incessants qu’elle venait d’imprimer sur mes cuisses pendant de longues minutes, j’ai senti que les deux verres de pastis que j’avais bus un quart d’heure plus tôt allaient refaire surface, et je n’ai pu éviter le pire.

Le jet de vomi essentiellement liquide (mais agrémenté de quelques lardons provenant probablement des tagliatelles à la carbonara que j’avais mangées le midi même) est parti d’un coup en direction de son pubis, s’incrustant irrémédiablement dans ses poils sombres, qui ont pris pour le coup une jolie teinte dorée, à la lumière des rayons du soleil qui filtraient à travers les persiennes. C’est donc la vulve dégoulinante de bile aromatisée à l’anis que Michèle a quitté l’appartement, en me traitant de « gros porc ».

Je ne reviendrai pas sur ce jugement à l’emporte-pièce, pour ne pas alimenter la polémique, mais je dois vous avouer que son attitude m’a beaucoup déçu. En tout état de cause, je n’ai pas du tout réussi à mettre mon plan à exécution, et je pense que, loin de m’avoir permis de prendre l’ascendant sur elle, ce fâcheux épisode m’a plutôt desservi.

Je ne sais plus comment recoller les morceaux, et j’appréhende fortement de refaire une gaffe fatale.

Est-il judicieux que je la rappelle, ou bien faut-il que je fasse définitivement une croix sur cette relation maudite ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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