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Le petit monde de Stephanus
28 janvier 2015

Affaire Bettencourt. Quelles sont les réelles motivations de l’héritière ?

Je voudrais aujourd’hui vous toucher deux mots de l’affaire Bettencourt.

Je mettrai de côté les accusations de collusion entre le couple Woerth et la milliardaire. Je laisse les charognards s’occuper de cela car je ne comprends pas la polémique qui existe à ce sujet. Quel problème y a-t-il à être à la fois ministre du budget, trésorier du parti présidentiel, et ami personnel des plus grandes fortunes de France ? Il faut avoir un esprit tordu pour croire qu’un homme aussi élégant qu’Éric Woerth a pu avoir des pratiques malhonnêtes, en aidant ses amis fortunés à soustraire de l’argent au fisc. Comme on dit vulgairement à Aulnay-sous-Bois (93) : « ce n’est pas le genre de la maison ». Je dirai même qu’il n’a pas du tout la tête de l’emploi. Un homme à la mine aussi sympathique, qui a porté pendant sa jeunesse des lunettes ressemblant à s’y méprendre à celles de Nana Mouskouri, ne peut qu'être au mieux un naïf, au pire une vieille tante sur le retour mais en aucun cas un escroc.

De plus, arriver au poste de trésorier de l’Union pour une Majorité Populaire (UMP) nécessite à mon avis des capacités scolaires phénoménales. On peut donc supposer que cet homme a eu son bac C avec une mention « Bien ». Comment, dès lors, accabler cet ancien cador des bancs scolaires ? N’y-aurait-il pas un peu de jalousie de la part des journalistes ?

Rappelons en outre que Woerth, qui a fait ses armes en politique sous la coupe de l’irréprochable Louise-Yvonne Casetta, elle-même ancienne illustre trésorière du Rassemblement Pour la République (RPR), a toujours eu le bon goût de côtoyer les grands de ce monde. On ne va quand même pas lui reprocher ça !

Ce n’est pas parce que l’on arrive à un poste à responsabilités que l’on se doit de rafraîchir entièrement son cercle d’amis. Si tous les hommes politiques devaient ne fréquenter que des pauvres et des lépreux, croyez bien que l’hygiène de nos dirigeants finirait par se dégrader, que le Palais Bourbon sentirait la transpiration, et que la garden party de l’Élysée se transformerait en pathétique bal populaire. Vous imaginez franchement la première dame de France Julie Gayet, avec sa grâce infinie et sa foufoune rasée, au milieu d’une faune de clochards avinés puant le vomi et la Gitane maïs ?

Alors, je le dis haut et fort (mais sans vous souffler dans les narines, vu que je pue un peu de la gueule) : non, les hommes politiques n’ont pas à rougir d’avoir parmi leurs amis d’illustres contribuables, eux-mêmes au-dessus de tout soupçon. Et si vous voulez vraiment savoir le fond de ma pensée, j’ai mille fois plus confiance en un ministre qui va dîner chez Madame Bettencourt, qu’en un député qui ferait la bise à l’Abbé Pierre.

Mais revenons au sujet que je souhaitais développer initialement, à savoir le volet « fion » de l’affaire Bettencourt. Vous n’êtes pas sans savoir que le défunt mari de la vieille milliardaire s’était fait, de son vivant, bouffer le sien par un jeune photographe nommé François-Marie Banier. Loin d’être jalouse de la relation sodomite que son époux André entretenait avec Banier, Madame Bettencourt s’est liée d’amitié avec ce dernier, et lui aurait légué des sommes d’argent dont le montant total représenterait plusieurs milliers d’années de cotisation à l’UMP (Union pour une Majorité Populaire).

Par ailleurs, la sympathique mamie aux nichons ridés aurait également modifié son testament pour rendre l’ami de la famille légataire universel, ce qui a eu le don d’énerver la fille de Madame Bettencourt, laquelle attendait patiemment que maman casse sa pipe – n’étant plus en âge de les tailler – afin de pouvoir palper la fortune familiale aussi vite que possible. Voyant cette manne financière lui passer sous le nez, la fille Françoise a donc attaqué le jeune photographe en justice, arguant que ce dernier avait abusé de la naïveté de sa mère pour se bâtir une petite fortune, grâce à quelques coups de bite bien placés.

Personnellement, je juge cette attaque en justice parfaitement déloyale. Bien que n’étant pas un enfant de 68 – mon père était membre actif de l’OAS (Organisation Armée Secrète) –, j’ai des idées parfois progressistes et je pense qu’il n’y a pas d’âge pour vivre une relation décomplexée, y compris avec quelqu’un du même sexe.

Je ne vois donc aucun mal à ce qu’un ancien homme d’affaires collaborationniste se découvre homosexuel au crépuscule de sa vie, et qu’il aille se faire limer l’oignon par un jeune jet-setter. Si le jet-setter en question a le bon goût d’être sympathique et cultivé, en plus d’avoir un pénis athlétique, je peux comprendre que la veuve cocue se prenne d’amitié pour l’amant de feu son mari, et lui fasse quelques cadeaux.

J’en viens à me demander si la fille Bettencourt n’est pas jalouse, non de la fortune léguée à ce jeune dandy, mais plutôt de la capacité de son défunt père à se faire polir l’abricot. Je suppose que Françoise Meyers Bettencourt a une vie sexuelle pauvre et qu’elle aspirerait sans doute à se faire tamponner le pare-chocs plus souvent.

Ma question est donc la suivante : serait-il opportun de rentrer en contact avec l’héritière, afin de lui proposer mes services ? Le cas échéant, est-il envisageable de trouver son numéro de portable sur un site communautaire de type Facebook ?

 

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  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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