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Le petit monde de Stephanus
22 décembre 2012

Attirance des jeunes étudiantes pour les quadragénaires. Existe-t-il des chiffres sur le sujet ?

Oubliez ma chronique de la semaine dernière, je n’étais pas dans mon assiette.

Cette idée de créer une association pour combattre le vice et répandre le bien autour de moi m’est finalement apparue totalement saugrenue. Je ferai bien entendu des efforts pour ne pas empoisonner l’existence de mes congénères, mais il est hors de question que je mène une vie irréprochable, et il est totalement inenvisageable que j’en bannisse le stupre et la luxure. Comme tout humain de la gent masculine, je possède un pénis – ou si vous préférez, un zob – et comme vous le savez, vous qui commencez à me connaître « sous toutes les coutures » (pour employer une expression chère à ma grand-mère paternelle, fusillée par les résistants après la Libération), j’aime me servir de cet appendice génital pour le bien des femmes qui succombent à mes charmes.

Car s’il est vrai que je prends plaisir à pratiquer la fornication, il est également indéniable qu’il s’agit là d’un moyen de répandre le bonheur autour de moi, en plus de répandre du liquide séminal – ou si vous préférez, du foutre – sur les draps des demoiselles que je « monte » (pardonnez-moi cette métaphore équestre inspirée sans nul doute par ma nouvelle commune de résidence, préfecture de la Sarthe (72), département réputé pour ses courses hippiques).

Et à ceux qui osent me critiquer, à celles qui prétendent que je réfléchis « avec ma pine », je répondrai une fois de plus en citant Damoclès qui, il y a plus de vingt-six siècles, nous a gratifiés de cette fameuse formule : « mens sane in corpore sano », ce que l’on peut traduire littéralement par : « les hommes sains aiment les gros seins ». Par cette maxime restée célèbre, l’éminent et illustre philosophe égyptien tenait à souligner à quel point l’acte copulatoire est important pour l’équilibre mental et psychique du mâle.

D’ailleurs, nombre des tristes affaires judiciaires qui ont rempli les pages « faits divers » de nos quotidiens nationaux et régionaux ces dernières années prouvent expérimentalement que l’abstinence conduit à la dégénérescence : je ne citerai que les nombreux cas de prêtres et curés pédophiles qui, ayant fait vœu de chasteté, finissent par passer leurs envies en introduisant leur verge toute velue entre les innocentes fesses roses des jeunes communiants.

Tout ça pour vous dire que je ne suis ni macho, ni misogyne, ni obsédé sexuel, mais juste un mortel qui souhaite profiter de l’instant présent, un homme qui a envie de rattraper le temps perdu.

Car jusqu’à l’âge de trente ans, mes relations avec les femmes n’avaient pas été roses.

À l’époque où mes camarades pelotaient déjà des paires de seins par dizaines de kilos, je devais essuyer les quolibets des demoiselles de mon lycée qui me trouvaient laid et qui m’avaient surnommé « dentifrice », pour des raisons obscures.

Les années universitaires n’ont été qu’un long prolongement de ce calvaire, mes problèmes de peau ayant eu tendance à s’accentuer avec le temps. En effet, comme moi, vous n'êtes pas sans savoir que le sexe féminin est enclin à juger hâtivement, en se basant très souvent sur des détails futiles et subjectifs alors que, comme l’a écrit Voltaire (dans Les Fourberies de Scapin, si je ne m’abuse) : « la beauté est intérieure ». Pour ma part, j’ai donc énormément souffert de mes attributs physiques, qui ne correspondaient pas aux critères de beauté de ces foutues salopes.

Une fois la trentaine passée, la situation s’est améliorée, et j’ai connu quelques épisodes amoureux heureux, s’inscrivant parfois dans la durée.

Toutefois, j’ai souvent l’impression d’avoir raté ma jeunesse, d’être passé à côté d’une partie de ma vie, ce qui est également de nature à expliquer pourquoi je souhaite aujourd’hui multiplier les conquêtes féminines, et pourquoi j’ai gardé un esprit festif, et je dirai même carabin.

C’est – entre autres – pour ces raisons que je me suis installé à proximité d’un campus, comme une manière d’inventer « la machine à remonter le temps », un moyen de réécrire le fameux Voyage au centre de la Foune rendu jadis célèbre par Jules Verne.

Ceci m’amène tout naturellement à ma question du jour : existe-t-il des revues scientifiques ayant publié des statistiques concernant le taux de réussite des quadragénaires auprès d’étudiantes âgées d’une vingtaine d’années ? Puis-je espérer un taux plus élevé, sachant que je ne fais pas mon âge et que je suis resté très ouvert aux cultures musicales actuelles comme la dance ou encore le be-bop ?

 

 

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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