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Le petit monde de Stephanus
10 janvier 2013

Accueil froid de la part de mes nouveaux collègues. Dois-je me plaindre à ma hiérarchie ?

J’ai précédemment évoqué auprès de vous mon nouveau boulot en vous parlant de mon supérieur hiérarchique, et je souhaiterais à présent vous parler plus globalement de l’ensemble de mon équipe.

Avant-hier matin, après l’entrevue de bienvenue avec mon chef (au cours de laquelle j’ai pu me rendre compte qu’il avait une haleine pourrie), j’ai fait le tour de l’étage pour rencontrer quelques collaborateurs qui vont travailler avec moi.

Grande a été ma déception lorsque j’ai constaté que le poste de secrétariat n’était pas occupé par une ravissante bimbo aux seins gigantesques et aux habits raccourcis, mais – je vous le donne en mille – par un homme répondant au ridicule prénom de Maurice. À sa manière de me serrer la main, j’ai immédiatement senti qu’il devait être « de la jaquette », et je me méfierai de lui à l’avenir, afin de ne pas lui donner l’opportunité de me grimper dessus par surprise. Par la suite, Philippe – mon chef –  m’a présenté mes subordonnés, et je n’ai rien à vous raconter de très remarquable à leur propos, si ce n’est qu’ils sont tous assez laids, et qu’ils ne m’ont pas l’air bien futé. Pour tout vous dire, je me demande même s’il n’y a pas de la consanguinité dans l’air, d’autant plus que certains d’entre eux seraient originaires de Meurthe et Moselle (54).

Enfin, nous avons terminé notre petit tour au service comptabilité, qui est nettement plus féminin que mon étage : s’y côtoient de vieilles rombières peu ragoûtantes aux seins qui tombent, des femmes absolument fades et à l’âge indéterminé, mais également de charmantes quadragénaires encore fraîches voire carrément baisables. Et, pour couronner le tout, j’ai repéré une petite stagiaire d’une vingtaine d’années roulée comme un mannequin, avec un bon petit boule et des formes là où il faut. Autant vous dire que je vais venir souvent au service compta (si vous voyez ce que je veux dire).

Il m’a fallu toutefois revenir à mon bureau pour commencer à travailler. J’ai alors eu le déplaisir de constater que l’ordinateur mis à ma disposition était très lent, et qu’un système de restriction de navigation m’empêchait d’aller consulter certains sites Internet (notamment lequipe.fr ainsi que le blog de Julien Courbet).

Très déçu de me sentir ainsi « fliqué », j’ai eu du mal à me concentrer, et j’ai attendu l’heure de midi pour aller manger avec mes collègues, dans l’objectif d’essayer de leur tirer les vers du nez et de savoir ce qu’ils avaient vraiment dans le ventre.

Au cours du repas, afin de détendre l’atmosphère, je me suis aventuré à raconter quelques bribes de sketchs de Jean-Marie Bigard (notamment La salope, le gauchiste et le raton), mais ça n’a pas semblé les amuser, et cela m’a confirmé que travailler avec ces gens n’allait pas être une partie de plaisir.

Nous sommes retournés dans le service peu avant quatorze heures, et avons avalé en toute vitesse un café que Maurice avait préparé. Au passage, j’espère que ce dernier sera meilleur pour répondre au téléphone que pour concocter le café, car j’ai eu des nausées toute l’après-midi après avoir ingurgité son immonde breuvage.

La seconde partie de la journée a été aussi morne que la matinée : pas grand chose à faire et des contacts très limités et extrêmement froids avec mes collègues, comme s’ils voyaient d’un mauvais œil mon arrivée au sein du service.

En milieu de soirée, je me suis levé de ma chaise et j’ai quitté mon bureau, pour constater – à mon grand désappointement – que tous les collaborateurs du service étaient déjà partis. Qu’ils débauchent assez tôt de temps en temps, passe encore, mais j’aimerais au moins qu’ils aient l’obligeance de venir me saluer avant de quitter les lieux.

J’ai interprété leur fuite « à l’anglaise » comme une marque de dédain et de mépris à mon encontre, doublée d’une dose de fainéantise, compte tenu de l’heure avancée à laquelle ils semblent tous avoir quitté leur poste de travail.

Je n’ai pas du tout envie de me laisser marcher sur les pieds par une bande de Sarthois vaniteux et incompétents, et je pense que si cela continue, il y a de fortes chances pour que j’en parle à Philippe avant la fin de semaine.

Le fait de dénoncer ainsi le manque de professionnalisme de mes collègues pourrait-il dégeler nos rapports et lui prouver mon désir de m’impliquer dans mon nouvel emploi ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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