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Le petit monde de Stephanus
8 juillet 2011

Situations embarrassantes. Comment expliquer les agissements de ces femmes sans-gêne ?

Secoué par le décès brutal de Sam, mon fidèle canidé, j'ai oublié de vous parler du second évènement du week-end passé.

Comme je vous l'ai déjà expliqué, j'étais chez Bruno, l'un de mes meilleurs amis d'enfance, qui vit avec sa femme Soazig et ses deux filles du côté de Pontivy (56). Samedi soir, alors que nous écoutions Bruno se lamenter sur son sort en buvant des verres de Cointreau entrecoupés de cachets d'antidépresseurs avalés mécaniquement, nous avons décidé d'aller le coucher car il commençait à délirer, et menaçait de prendre son fusil pour aller corriger Xavier Bertrand. Après l'avoir allongé sur son lit, en ayant pris soin au préalable de lui ôter ses espadrilles et ses chaussettes à rayures, Soazig et moi sommes redescendus dans la salle à manger pour finir tranquillement la soirée auprès de l'âtre qui réchauffait la pièce. Nous avons continué à boire quelques verres, lorsque j'ai remarqué que Soazig posait sur moi des regards embarrassants, et se pétrissait fermement le poitrail. Elle a fini par effleurer ma braguette du bout de ses orteils, tout en léchant langoureusement l'Apéricube au saumon qu'elle venait d'ouvrir (sans même avoir pris le soin de m'en lire la devinette). J'ai alors compris qu'elle me faisait des avances, mais je me suis refusé à y donner suite, d'autant plus que je n'avais pas sur moi de quoi me protéger.

J'ai donc prétexté un coup de fatigue, avant de me lever et de quitter la pièce en lui souhaitant bonne nuit. Seul dans mon lit, j'ai regretté cette décision, en me disant que Soazig possédait très certainement des préservatifs. Je suis donc redescendu, pour constater qu'elle avait rejoint son mari. J’ai pensé, dans un premier temps que ce n’était que « partie remise » (comme on dit dans les milieux populaires). Toutefois, j’ai fini par me dire que retourner voir Bruno dans le seul but de niquer sa femme n'était peut-être pas très fair-play, et j’ai donc renoncé à mon projet.

Cette aventure rocambolesque m’en a rappelé une autre, survenue il y a quelques jours avec Anita, l’une de mes plus anciennes amies. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je l'ai toujours connue.

Nos familles habitaient deux maisons mitoyennes, et nos parents étaient très liés. Le père d'Anita allait à la chasse et aux meetings des anciens de l’OAS (Organisation Armée Secrète) avec papa. Sa mère et maman passaient des dimanches entiers à faire des confitures qu'elles distribuaient ensuite à tous les gamins du quartier, ce qui leur valait le surnom de « bonnes mamans ».

Sur le même banc de classe dès la maternelle, Anita et moi avons poursuivi ensemble notre scolarité jusqu'au baccalauréat, et nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Elle vient encore fréquemment chez moi, où je la reçois avec plaisir et sans arrière-pensée aucune (quoique, comme dit mon père dès qu'il a un peu bu, « j'en ferais bien mon quatre-heures »).

Néanmoins, je suis de plus en plus gêné par ses sujets de conversation, qui deviennent vraiment intimes.

Elle est passée prendre l'apéritif chez moi il y a environ une semaine et, entre deux verres de vermouth, a commencé à me confesser ses récentes expériences sexuelles.

Au départ attentif, j'ai fini par me sentir mal à l'aise, car je me suis rendu compte que ces anecdotes éveillaient en moi un désir violent et irrépressible. La crudité de ses mots n'a pas arrangé les choses. J'ai ainsi pu apprendre qu'elle s'était fait « labourer la motte » toute la nuit par deux « étalons ibériques », ce qui lui aurait mis « le feu à l'abricot ». Je dois vous préciser qu’Anita est titulaire d’une licence de Lettres Modernes, et qu’elle affectionne donc particulièrement l’utilisation d’expressions qui, bien que légèrement vulgaires, revêtent un caractère parfois bucolique et très sérieusement imagé.

Elle a également évoqué dans les moindres détails ses soirées orgiaques avec différents collègues de travail d’origine polonaise. Puis elle a passé en revue l'ensemble de ses fantasmes, dont je vous passerai les détails par pudeur et parce que je trouve qu'utiliser des lasagnes à la bolognaise pendant l'acte sexuel est non seulement dégoûtant, mais constitue qui plus est un manque de respect inadmissible pour tous les Malgaches qui meurent de faim.

Toujours est-il qu'à un moment de la discussion, n'en pouvant plus, j'ai dû me rendre précipitamment aux toilettes pour me « soulager » car l'excitation devenait trop forte, attisée par les agissements de la demoiselle qui s'amusait à plier et déplier ses interminables gambettes, laissant entrevoir sa culotte rouge de laquelle dépassaient quelques poils frisotés.

Comment expliquer que deux femmes que je connais depuis de nombreuses années se permettent de tels comportements à mon encontre, et comment faire pour stopper leurs ardeurs, à la fois gênantes et bandantes ?

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Le petit monde de Stephanus
  • Stephanus, le chaînon manquant entre Guy des Cars et Chimène Badi. Stephanus, ça se lit comme un bon Marc Lévy. Stephanus, c'est bon comme du bon pain, c'est plus authentique qu'un film de Guillaume Canet, et plus parfumé que la foune de Nadine Morano.
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